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18 décembre 2016

Arrivés au Kenya !

Bonjour mes chers lecteurs!

L'heure a sonnée!

Il est temps de partir prendre mon envol pour l'Afrique avec le reste de ma famille. En avant pour une belle et grande aventure !

Muni d'un gros sac à dos de voyage et d'un petit sac chacun nous étions prêt. Nous partions dans la hâte de découvrir ce pays, ses traditions, ses paysages... Sortir de ce nid douillet pour vivre à fond cette aventure qui nous attendait.

 

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Nôtre point de départ commença à Lyon  et se poursuivit vers Paris. Après 7 heures de vol , nous arrivons à Nairobi au lever du soleil.  Il était  6H heures local de Nairobi soit 4H du matin heure locale française. Nous retrouvons nôtre frère qui nous attendait patiemment à l'aéroport international de Jomo Kenyatta. Le premier problème fut la perte d'une valise en cours de route. Il faudra attendre malheureusement quelques jours avant de pouvoir la retrouver ! Sans plus tarder nous sautons dans deux taxi dont les bagages furent ranger à l'aide de 5 africains en plus des chauffeurs. Cette aide en contre parti demanda  de l'argent.

Ce n'est que plus tard que je compris : L'argent du Kenya vaut moins que la monnaie française. En effet, pour eux 10€ vaut 1000 chiling (monnaie du pays). Si un Africain vient à vôtre rencontre pour vous aider la plus part du temps c'est qu'il attend de l'argent même s'il ne s'est  contenté de pousser votre chariot sur 5 mètres. Toutes choses dans cette idée là est l'occasion pour eux de gagner de l'argent.

 

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Sur le trajet je remarque la sécheresse du climat : les arbres courbés avec leurs grandes palmes, les buissons et la terre brun-ocre. A Nairobi, les voitures n’en font qu’à leur tête et s’octroient la priorité, les piétons traversent, même sur l’autoroute à trois voies, on passe en continu au feu rouge et des embouteillages monstres bloquent toute la circulation. Les 4 millions d’habitants se déplacent en voiture, en taxi, même en chameau,  mais aussi beaucoup à pieds : les femmes avec leurs enfants, dont quelques-unes avec des sacs en équilibre sur la tête, les hommes en costume trop grand et en jilbab, les vendeurs à la sauvette vont et viennent et participent au fourmillement incessant de la ville du matin jusqu’au soir.

 

 

 

Dans l'après midi, certains d'entre nous allèrent rendre visite au Père Ivan qui s'occupe avec l'aide d'une soeur et de deux jeunes, d'apporter de la nourriture aux habitants des Slums / Bidonvilles de Nairobi. Sa communauté, sous le patronage de mère Térésa, récolte des habits, des jeux, de la nourriture grâce à des dons et les redistribue dans les milieux les plus pauvres de la ville.

 

Selon le récit que l'on m'a tenu au retour de cette fameuse visite :

 

Ils vivent dans une petite maison de tôle et de bois, dont la plus grande partie est consacrée à la chapelle. Ils n’ont rien mais, super accueillants, Ils ont préparés un gâteau mangue-banane et offrèrent du chika, sodas relatif uniquement au Kenya.

Cette petite visite ne s'arrêta pas là. Après cette bonne dégustations, les aventurier de ce récit, furent emmenés en direction de plusieurs slums pour qu'ils puissent distribuer ce que l'on avaient spécialement apportés pour eux : nourriture et jus de fruits.

 

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Pour la suite j'ai tenue a garder le témoignage poignant que ma livrer l'un des membres de ma famille :

 

Les bidonvilles de Nairobi, ce sont des toits de tôles sur les bords de chemins poussiéreux. Mon regard fut attiré par  3 petites filles qui nous  présentent leur refuge complètement plongé dans la pénombre, sans électricité où s’entassent des tissus, des draps déchirés. A combien vivent-ils là-dedans ? Toutes les personnes que nous rencontrons ont des habits déchirés et sont souvent très sales. On sent que tout est compliqué, l’accès à l’eau, à des sanitaires … La colle est un  vrai fléau : les gens la sniffent en continu, cela leur permet de s’évader de cette misère, mais les rend complètement « vides » - regard vide, comportement insensé parfois. Les mères ne sont alors sous ces conditions  plus capables de s’occuper de leurs enfants.  Le Père Ivan loue à ses frais plusieurs logements (misérables, en tôle ondulée – et il faut pourtant sortir 10 €/mois pour payer la location, une somme que beaucoup ne peuvent s’offrir …), prioritairement pour ces jeunes mamans. Elles sont toujours seules, les hommes ont disparu dans la nature, et elles doivent s’occuper de leurs enfants … Entre les alignements de maisons en cartons ou en tôles, les ruelles sont empierrées et impraticables. On imagine qu’à la première pluie, elles se remplissent de boue. On dirait que toute la misère du monde s’est donnée rendez-vous ici. Mais la vue du Père Ivan amène un sourire sur les visages : il est connu, on sait qu’il apporte toujours boissons et nourriture, et qu’il prend le temps de voir ceux que personne ne voit. Il les bénit aussi, à leur demande, et les gens semblent reprendre des forces. Il fallait voir ce Kenya-là aussi, Maman y tenait ! Elle dit que c’est plus pauvre qu’elle ne l’avait imaginé …



Comment ne pas rester insensible à cela ? Lorsque nous voyons cela de nos propre yeux ont se dit que nous avons beaucoup de chance !

Ce sont ce style de visite, de rencontre qui nous amène à méditer sur nous même, sur ce que nous avons vu , vécu, ressenti..

En résumer tout cela était le premier jour au Kenya .

A suivre...

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