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8 octobre 2018

Quelques informations sur le Bénin propre aux enfants

 

Je vous parle beaucoup des infrastructures  de l’alimentation, du climat, de l’économie… mais j’oublie de vous parler des enfants, des religions et de la langue !

 

En bref, plus vous aller dans le nord, plus la religion Musulmane est présente. Plus vous allez dans le sud plus la religion Catholique est présente. Cela peut sembler logique quand on sait que les pays voisins du Bénin sont aussi majoritairement musulman. Catholique peut par hypothèse être reliée aux anciennes colonies françaises présentes jusqu'en 1960. La différence de religion n’empêche aucunement la cohabitation de l’une et de l’autre. Un pays qui aujourd'hui contient 48% de Catholique, 15% de Musulman mais il existe aussi des sectes qui demandent souvent de l'argent aux familles pour venir participer à un évènement.  Une forme d’harmonie perdure entre chacun.

On dit que le Bénin n’est pas un pays en guerre même si des trafics d’armes peuvent se faire aux frontières. Comment les armes sont passées aux frontières et traverse le pays ? Dans des cercueils.

 

Ce qui peu unifier tout le pays ?

Bien des choses ! Dont notamment la langue Française qui reste la langue politique et  elle est aussi utilisée à travers le pays, apprise à l’école comme au Togo et au Burkina Faso. L’inde est aussi un autre exemple mais où cette fois-ci c’est l’anglais.  Dans chacun de ces pays il existe 38 a 100 dialectes pour la plus part reconnu par l’état. Des langues qui résonnent pour certaines en cœurs avec des groupes ethniques. Au Bénin, il existe 38 langues reconnues répartir sur les 6 régions du pays.

 

Qu’en est il des enfants, de la famille et de l’école ?

 

Les enfants, c’est le principal intérêt de mon voyage. J’en est croisé beaucoup pour diverses occasions. La première est celle du scoutisme et la deuxième à l’occasion d’une journée paroissiale organisée. Ils ont une certaine joie de vivre, une curiosité et énergie incroyable ! Au début, lorsque je leurs demandé par simple curiosité combien ils étaient par famille .....ce fut avec grand étonnement que certains me réponde 8 ou 14  frères et sœurs ! L’explication se justifie par la polygamie qui reste encore présente en Afrique. Le nombre d’enfant par famille commence malgré tout à diminuer à cause de la situation politique et monétaire du pays.

 

Ce sont des enfants de 3 à 18 ans que j’ai rencontré notamment. Très ouvert aux activités proposés. Pour eux, c’était des choses nouvelles qui changeaient de leurs quotidiens. Ils ne connaissent pas les jeux de société, les jeux collectifs auquel nous jouons sauf peut être quelques jeux qui tournent autour du ballon.

Leurs expliqués de nouveaux jeux était donc pour ma part, un bon challenge de part leurs nombre qui variés entre 20 et 100 mais aussi par la compréhension de la langue française.  Ces enfants avaient pour habitude de jouer entre eux sans avoir de véritable règles. Il y avait donc une assimilation des consignes à avoir. Par exemple le uno, un jeu de carte avec des couleurs ils comprenaient sans trop de problème contrairement à la balle au prisonnier où ils avaient plus de mal. Ils ne sont pas habitués à jouer comme nous jouons chez nous en France. Le  sourire, la joie, les rires étaient au rendez-vous sur leurs visages dans ces  temps de jeux.

 

Les aînés avaient tendance à prendre le dessus, c’étaient aussi eux qui portaient sur leurs dos ceux de moins de 3 ans le plus souvent. Cela n’empêcher pas pour autant que des enfants de 5 ans portent sur leurs dos leurs petite sœur ou frère !  Ils portent les plus jeunes sur le dos à l’aide d’un tissu.

 Quand est il de l'éducation et de la maîtrise du français?

Ceux qui maîtrisaient le mieux le français étaient les scolarisés.  Il n’y a pas d’âge déterminant à un niveau de classe comme le système scolaire des pays développés. Ça dépend des moyens financiers des parents, de la vie familiale et de l’enfant lui-même. Ceux qui avaient le brevet, ou étaient  au collège ou lycée il était possible d’avoir une grande discussion  tandis que ceux qui étaient au primaire ils avaient un peu plus du mal ce qui est normal.

Beaucoup arrêtent l’école en cours de route car leurs parents n’ont pas les moyens ou parce qu’ils ont besoins d’eux aux champs. Il se peut aussi que ce soit l’enfant qui arrête de lui-même car il n’y voit pas d’intérêt ou qu’il a trouvé un autre moyen de gagner sa vie. Peu d’entre eux ont cette chance d’avoir une bourse, une aide qui les encourages dans leurs études.

  L’engagement autant chez l’enfant que l’adulte est parfois difficile de le garder dans la durée. Les filles une fois 16 ans s’intéressent plus aux garçons. Pour mon ami prêtre, il est donc difficile de trouver une fille sérieuse qui pourrait l’aider dans des actions auprès des jeunes filles tel que le guidisme.

Un mouvement en construction auquel j’ai pus donner un petit coup de main. Lorsqu’on leurs donné rendez-vous à une heure précise, elles avaient souvent 15 min ou 1h de retard, une mauvaise habitude prise dans le village selon mon ami.

 

Les enfants restent malgré tout pris d’intérêt par ce qu’on leurs propose comme le scoutisme qui est une école de vie, une seconde famille ou encore les journées paroissiales où là nous nous intéressons aux jeunes de 15-30 ans.  Ces deux points évoqués est sur quoi je vais m’attarder dans les articles qui vont suivre celui-ci.

 

Les enfants c’est l’avenir, ce sont eux les futurs grands acteurs du pays. Il ne faut pas les négliger. Ils prennent facilement exemple sur leurs ainés, son dans la fleur de l’âge de l’apprentissage et de la construction de leurs personnalité.

 

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